Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Parole de vie

Archives
12 mars 2010

Propheties sur le Messie

PROPHETIES SUR LE MESSIE

                        Tout au long de l'Ancien Testament, on découvre un portrait du Messie

                        de plus en plus affiné. Voici quelques-unes des prophéties faites sur le

                        Messie avant la naissance de Jésus.

                        SA NAISSANCE

                        <p>Sur sa naissance, il est dit qu'il maîtrise à Bethléem (Michée 5/1),

                        d'une vierge (Esaïe 7/14), et que cet enfant serait appelé &quot;Dieu

                        puissant&quot; (Esaïe 9/5). Puis il nous est dit qu'il serait hébreu, de la

                        tribu de Juda (Genèse 49/10) et de la lignée du roi David (Psaume 89/4).

                        

                        SA VIE

                        <p>Il est écrit que l'Esprit de Dieu reposerait sur lui, et qu'il

                        annoncerait la justice aux nations (Esaeoe 42/1); qu'il ouvrirait les

                        yeux des aveugles, les oreilles des sourds et guérirait les boïteux (Esaïe

                        35/5-6); qu'il entrerait triomphalement à Jérusalem assis sur un anon...

                        

                        

SA MORT

                        <p>Le prophète Daniel (chap.9 v.25-27) annonce la date de la mort du

                        Messie (appelé &quot;l'Oint&quot;) : 483 ans (ou 69 périodes prophétiques de 7 ans

                        de 360 jours) après l'annonce de la reconstruction de Jérusalem en 444

                        avant J.C. (Néhémie 2/1: la 20e année du Roi Artaxerxès) : cela fait,

                        (transposé en années de 365 jours) 477 -444= l'année 33 de notre ère, la

                        date exacte de la mort de Jésus-Christ. Il était écrit qu'il serait

                        trahi par un ami (Psaume 41/10), pour 30 sicles d'argent (Zacharie

                        11/12); qu'il serait percé et supplicié, qu'on tirerait au sort sa

                        tunique, qu'on l'injurierait et que Dieu, pour un moment,

                        l'abandonnerait (Psaume 22), qu'on lui donnerait du vinaigre (Psaume

                        69/22), qu'il prierait pour ses ennemis (Psaume 109/4) Esaïe annonça

                        aussi qu'il serait muet devant ses accusateurs, mis au nombre des

                        malfaiteurs et qu'il serait enterré dans le tombeau d'un riche (Esaie

                        53). 9

                        SA RESURRECTION

                        <p>David annonça que son corps n'aurait pas le temps de se décomposer

                        avant qu'il ressuscite (Psaume 16); Esaïe dit qu'après sa mort, il

                        prolongerait ses jours (Esaïe 53).

                        <p>Ce ne sont là que que quelques prophéties sur le Messie, mais il est

                        frappant de constater que Jésus les a toutes accomplies à la lettre. M.

                        Peter Stoner a calculé la probabilité pour qu'un homme accomplisse 8 de

                        ces prophéties à lui seul : elle est de 1 chance sur 10 puissance 17!Il

                        n'y a que le Dieu souverain de l'Univers pour annoncer des évènements

                        1000 ans avant qu'ils n'arrivent (le roi David vivait au Xe siècle avant

                        J.C.). Celui qui a accompli ces prophéties ne peut être que le Sauveur

                        du monde, le Messie annoncé : Jésus de Nazareth est celui-là.

Publicité
12 septembre 2009

Il faut que Dieu demeure dans ta maison

 faut que Dieu demeure dans ta maison

 
Cette rencontre de Jésus avec Zachée est très connue. Pour nous chrétiens que peut-elle nous apporter !

Passage clé : Luc 19/1-10


Il est parfois utile de revenir en arrière dans notre vie spirituelle et de reconsidérer les choses, et … ou en sommes-nous ?
V1 Jésus passa dans notre ville, mission, culte, réunions spéciales…
V2 Nous avons rencontré Jésus, et c’est pourquoi nous sommes chrétiens. Zachée était un « riche » que ces richesses ne perdent pas, parce qu’elles ne le satisfont pas, elles ne le possèdent pas, nous dirons peut-être que nous ne sommes pas des riches de ce monde, mais en rencontrant Jésus, nous faisons une sinistre découverte, nous sommes riches en péchés.
V7 Tous murmuraient, tous, personne pour croire que Zachée peut-être sauvé. Il est allé chez un homme pécheur, Jésus va où on l’attend, là où l’on est prêt à le recevoir… où on souhaite sa venue. Jésus va chez le pécheur qui se reconnaît perdu, là où un cœur est prêt à battre pour LUI, là où on lui ouvrira la porte.
V8 remarquons que Zachée ne parle pas des autres, Zachée parle de lui, de ses défaites : « si j’ai fait tout… » Jésus écoute, et Jésus donne sa grâce : « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison » - Il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison.
Quand on ouvre sa maison, son cœur à Jésus, c’est tout de suite : aujourd’huiqu’il entre. Les promesses du Seigneur ne sont pas à long terme, ni même à court terme, elles sont immédiates.
Luc 23/43 Au brigand repentant sur la croix : « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis »
Hébreux 3/7–15 Aujourd’hui, si vous entendez sa voix : « Il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison ». Se quel côté de la porte Jésus se trouve-t-il ? A l’intérieur avec tout ce qu’Il apporte ou à l’extérieur avec tout ce qu’Il emporte ?
Que n’apporte-il pas dans la maison qui s’ouvre pour l’accueillir ! (10/38-42)
Jésus est là. Il a la réponse à tous nos soucis. Il a le baume qui guérit toutes les blessures. Il a les paroles qui consolent, sèchent toutes les larmes. Il a la force pour les faibles. Il a la sagesse pour les simples, Il est l’espoir, la richesse des pauvres. Il est la résurrection et la vie éternelle : « Il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison »
Quelle culpabilité est la nôtre devant Dieu si nous négligeons de l’implorer pour le salut de ceux qui périssent.
Avez-vous éprouvé déjà la fidélité de Dieu en réponse à vos prières ? Notre Père nous connaît bien, Il sait que nous avons besoin chaque jour de souper, déjeuner, chaque soir et chaque matin. Notre Père ne nous envoie pas au lit sans souper ! Sur ce fondement de la foi, l’oeuvre de Dieu faite à la manière de Dieu, ne manque jamais des subsides de Dieu.
(Matt. 6/33) Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Saisissons les promesses de Dieu, Dieu n’a jamais manqué. Il est réellement juste et facile pour Dieu de donner l’argent d’avance. Il est trop sage pour permettre que ses plans soient gâtés par suite de manque de moyens, mais les fonds obtenus par des moyens non spirituels sont un obstacle certain à la bénédiction, jamais de dettes.
Il est facile de dire « Je renonce à tout pour Dieu » mais le Seigneur nous montre parfois que ce petit mot « TOUT » est terriblement expressif, Dieu soit béni de ce qu’Il m’a beaucoup laissé et surtout de ce que LUI ne nous abandonne jamais. Devant les périls grandissants, l’opposition sourde ou véhémente de l’esprit du présent siècle, etc. … sans compter nos petits problèmes personnels, la foi humaine succombe. Mais la foi en Dieu agit, n’accepte aucun échec et se rend plus forte dans les périls, les circonstances contraires.
Quand la foi habite notre cœur, elle est précisément stimulée à l’heure où les difficultés l’assaillent. 
Ne tremblons donc pas devant le danger, l’inconnu, l’appel de Dieu.
Quand tout espoir humain s’évanouit, rien n’est perdu, tout recommence avec la foi en Dieu.

11 juillet 2009

Marcher avec DieuSeule la révélation éclaire. En

Marcher avec Dieu


Seule la révélation éclaire. En venant dans le monde, la lumière par laquelle le monde a été créé éclaira tout homme. Mais le monde a refusé cette lumière qui dévoile la condition de perdition, de dérive, d’égarement et de doutes.

Le péché plonge le coeur de l’homme dans l’aveuglement des ténèbres spirituelles qui le font imaginer qu’il dispose d’une certaine intelligence, alors que, se vantant d’être intelligent, il est déclaré par Dieu comme « dépourvu d’intelligence ».

Celui qui suit Jésus ne marche pas dans les ténèbres. Haïr son frère, c’est marcher dans les ténèbres. Ceci n’est pas théorique et abstrait. Marcher dans la lumière de l’Evangile de Dieu, c’est aimer sans hypocrisie d’un amour qui croit tout, qui espère tout, qui supporte tout.

Vous ne devez plus jamais marcher comme les païens qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Leur intelligence est obscurcie. Ils sont étrangers à la vie de Dieu. Leur coeur est endurci.

Spirituellement, les révoltés sont comme le serpent maudit à qui Dieu a déclaré : « Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie » (Genèse 3:14).

L’objectif divin pour toutes les nations est qu’elles marchent à la lumière de la gloire de Dieu. Ainsi en est-il aujourd’hui pour ceux qui ne souillent pas leurs vêtements. Ils marchent avec Dieu en vêtements blancs. Cela signifie qu’ils ont une intense sensibilité aux choses de l’Esprit et ne veulent pas attrister le Seigneur.

Celui qui demeure en Christ doit marcher comme Christ a marché lui-même. Il ne peut pas copier le monde. Il ne pactise pas avec les valeurs de ce monde. Il est contre le courant. Il vit de progrès en progrès, même si cette attitude le sépare de tout ce qui lui est cher, même s’il rencontre de l’opposition et de l’incompréhension. Il a décidé de suivre Jésus en marchant d’une manière digne de Dieu, qui l’appelle à son royaume et à sa gloire.

Comment pourrait-il investir son énergie dans ce qui sèche et disparaît ?

Adorer Dieu et l’aimer, lui rendre grâces et le célébrer, inviter notre entourage à le louer, exalter son nom et proclamer sa victoire, le chanter en faisant retentir partout la splendeur de son Nom, telle est la louange qui remplit l’univers de ceux qui marchent selon l’Esprit.

Aucun des critères de ce monde ne les affecte vraiment. Avec Paul, ils savent que même la mort n’a pas le dernier mot, car Celui qu’ils servent et qu’ils aiment est la résurrection et la vie.

Ils se détournent de tout ce qui attriste l’Esprit. Ils aiment le Saint-Esprit. Ils feront absolument tout ce qui est nécessaire pour que l’attestation de l’Esprit soit permanente dans tout ce qu’ils pensent et tout ce qu’ils font.

Ils marchent en nouveauté de vie, comme de nouvelles créatures dont le passé est oublié, pour aller de l’avant.
La vie n’a de sens que si dans toutes leurs voies, dans chaque détail, ils peuvent reconnaître Dieu.

C’est qu’ils ne vivent pas une vie purement matérielle qui ne s’attache qu’aux choses de la terre.
Ils ne raisonnent pas en fonction des circonstances, bonnes ou mauvaises.
Ils ne tirent jamais les conclusions que tirent les païens.
Ils ne regardent pas aux choses visibles.
Ils marchent avec Dieu.

AMEN

18 juin 2009

St Blandine

Sainte Blandine


Latin, Italien et Allemand : Blandina.

Vierge et martyre, morte en 177. Fête le 2 juin.


Jeune esclave, Blandine a été martyrisée à Lyon sous Marc-Aurèle en 177 avec une quarantaine d'autres chrétiens de Lyon et de Vienne parmi lesquels saint Pothin, évêque de Lyon, Attale, Epagathe, Sanctus, Biblis, Alexandre, Alcibiade, Maturus. Leur martyre a été relaté par des témoins oculaires qui ont rédigé une « Lettre des Églises de Lyon et de Vienne » adressée aux Églises de Phrygie et d'Asie et retranscrite au IVe siècle par Eusèbe dans son Histoire ecclésiastique. Il s'agit ainsi d'événements d'une historicité sûre.

Blandine fait preuve d'un courage extraordinaire qui conduit certains de ses compagnons qui avaient renié leur foi sous la torture à se rétracter et à souffrir en martyrs. Livrée aux bourreaux qui avouent n'avoir jamais vu femme souffrir si courageusement, elle se borne à répéter : « Je suis chrétienne ; il ne se fait point de mal parmi nous ». Suspendue par les bras et livrée aux bêtes, celles-ci n'en veulent pas. Exposée au gril, elle est roulée dans un filet de rétiaire (gladiateur armé d'un poignard et d'un filet) et livrée à un taureau sauvage, qui la lance en l'air avec ses cornes, puis on l'achève par le glaive.

Blandine est patronne de la ville de Lyon. Elle est aussi avec Marthe patronne des servantes.

Lors de son second voyage apostolique en France, le 4 octobre 1986, à l'amphithéâtre des Trois Gaules, Jean-Paul II a célébré les martyrs de Lyon : « Ils n'ont pas voulu renier Celui qui leur avait communiqué sa Vie et les avait appelés à être ses témoins. Nous savons qu'ils sont nombreux aujourd'hui encore, et dans toutes les parties du monde, ceux qui subissent les outrages, le bannissement et même la torture à cause de leur fidélité à la foi chrétienne. En eux, le Christ manifeste sa puissance. Les martyrs d'aujourd'hui et les martyrs d'hier nous environnent et nous soutiennent pour que nous gardions nos regards fixés sur Jésus. »


Représentations
Une fresque de Pomarancio (église San Stefano Rotondo à Rome, XVIe siècle) décrit son martyre. Une gravure de Jacques Callot (XVIIe siècle) la montre attachée à un poteau, avec en arrière-plan son supplice sur le gril. Elle peut avoir auprès d'elle un lion ou un ours.

Attributs: Filet. Taureau. Gril. Lion. Ours.

30 mai 2009

Pour que le temps ne soit pas que de l’argent Luc

Pour que le temps ne soit pas que de l’argent

Luc 12:13-21

Cette parabole parle de notre monde. Elle évoque un homme “riche”. “Riche” ? c’est à dire ayant les moyens de considérer l’avenir sans inquiétude. Cet homme bénéficie en plus d’une récolte remarquable. Une vraie bénédiction, semble t-il. Que faire ? C’est un businessman ! L’univers économiques c’est sa vie. Il sait faire preuve d’efficacité et décision. Premièrement se entrepôts sont trop petits. Sa vie, c’est sa capacité à investir, à détruire ce qui est trop petit, pour construire du plus grand. C’est très moderne ! Il est même spéculateur : il met la récolte de côté pour la revendre quand la demande sera forte et que les prix grimperont ! Ainsi il assure son avenir. Oui, mais il y a un hic ! Pas plus tard que la nuit suivante, il meurt. D’où l’une des paroles de Jésus : « Même dans l’abondance, la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens ».

Il est ici davantage question de temps que d’argent, ou de rapport au temps plutôt que de rapport à l’argent. Jésus ne parle pas du caractère moral de ce projet, seulement que ce projet n’aboutira pas. Cet homme a oublié qu’il n’était pas maître de ses jours. Il organise sa vie comme si le temps lui obéissait, mais si l’argent lui obéit,le temps ne lui obéit pas.

La vie, c’est d’abord du temps. Vivre, c’est avoir du temps ; se situer dans le temps ; utiliser le temps ; se situer dans le temps. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire d’être riche pour écouter cette parabole.

Il n’est pas nécessaire d’être businessman pour gagner à s’interroger. Nous avons tous un avenir, du temps, des jours, des mois, des années, des projets.

Nous abordons là une question spirituelle dense.
Qu’est ce qui donne le rythme à notre temps ?
Les vacances ?
La paye ?
La retraite ?
Le prochain épisode du feuilleton ?
Les jeux olympiques ?

Le temps des hommes, le nôtre, est toujours un temps rythmé ? Sous nos climats, ce rythme a été longtemps celui des saisons. Nos grand-parents pensaient leur vie à la mesure des saisons.

La Bible propose un rythme du temps. Ce rythme du temps est de fait un rythme de vie.

Dès le récit de la création, le temps de la Bible est cadencé. “il y a un soir ; il y a un matin”. Dieu crée à son rythme ! Chaque chose en son temps. Les luminaires, lune et soleil, indiqueront les jours, les années mais aussi les fêtes. Le rythme de base du temps de Dieu c’est la semaine. Comme si la semaine était à la mesure de l’homme. Le temps de Dieu est un temps humain, à notre mesure. Le temps de la modernité est effrayant. Il est sans mesure, sans limite, sans repère apaisant. Ce rythme du temps selon Dieu est inscrit au cœur des commandements : « Souviens-toi du sabbat pour en faire un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le 7ème jour, c’est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage... ».

La sabbat, un jour “sacré”. Qu’est-ce que c’est qu’un jour “sacré” ? Le “sacré” c’est ce qui n’est pas “commercialisable”. Ce qui ne peut ni se vendre ni s’acheter. Ce qui ne peut pas être l’objet d’une transaction commerciale. L’homme de la parabole est un être sans univers sacré. Tout est business. Tout est commerce. Tout est activité. C’est là qu’il cherche sa sécurité. Dans son projet son repos sera assuré par son activité !

Notre société non plus n’a plus de sacré. Plus rien n’échappe au commerce. L’expression : « Le temps, c’est de l’argent ! » est très représentative de ce monde. “Travailler plus pour gagner plus” ou “le pouvoir d’achat”. Ce sont des choses importantes, mais la vie est plus grande que cela ; la vie ne se réduit pas à cela. Il est normal que les syndicats s’occupent de ces questions c’est leur fonction. Mais notre mission à nous, Eglise de Jésus Christ, est de montrer que la vie est plus grande que le pouvoir d’achat ou que la richesse.

La société marchande accélère le temps. Elle détruit consciemment les rythmes anciens. Pourquoi ne devrions-nous ne pas faire du commerce le dimanche ? Cela va rapporter, procurer du travail !!! Le dimanche ne serait-il pas un jour comme les autres ?

Notre relation au temps a été profondément transformée par la technologie. Considérez les conséquences de l’invention de la distribution d’électricité. Aux origines l’éclairage avait une fonction de sécurité publique. Aujourd’hui, il faut travailler de nuit pour rentabiliser des machines qui coûtent très chers ! Or, nous voici devenus des esclaves du temps. Le temps s’impose à nous. Alors que tout se fait de plus en plus vite, que nos machines ont un potentiel d’efficacité inimaginable voici 20 ans... nous n’avons plus de temps ! Il est de plus en plus difficile de se retrouver. Notre temps est fragmenté. Les horaires sont anarchiques. Regardez combien il est difficile de passer chez quelqu’un sans avoir averti !

Pendant l’Avent l’Evangile nous a parlé de vigilance. L’Evangile nous a invités à la vigilance. Là, sur cette question du temps ; de la manière dont moi je rythme mon temps, là est certainement un lieu essentiel de vigilance, car nous vivons dans une société qui détruit le rythme humain du temps, pour produire de la richesse. Elle impose son rythme commercial.
Revenons à la parabole, l’homme riche, après avoir détruit et bâtit, se dit : « Quand tu auras fait cela, tu te reposeras, tu te réjouiras ! ».
C’est à dire, pour le moment travaille encore et plus tard, tu jouiras d’un vrai sabbat. Tout le discours du temps commercial est porté par la promesse d’un sabbat mythique qui ne viendra jamais. C’est un registre toujours d’insatisfaction.

L’Evangile invite à vivre autrement ; à penser notre temps au rythme du Salut.
Notre vie est rythmée par la mémoire que nous vivons des événements du Salut, c’est Pâques, qui nous dit que Christ a vaincu la mort ; c’est Noël, qui nous dit que Dieu s’est fait homme ; c’est la Pentecôte,qui nous dit que l’Esprit du Christ nous est donné ; c’est la Cène par laquelle nous faisons ensemble mémoire de la Croix.
Le rythme de notre vie, c’est celui de notre rencontre de Dieu. Notre vie ne repose pas sur la réussite de projets qui feront des envieux. Notre vie repose sur les rencontres auxquels Dieu nous invite.

Galates 6, 10 : « Tant que nous avons du temps, travaillons pour le bien commun, en particulier pour les proches dans la foi »

Le dimanche, c’est le cœur de notre semaine. C’est là un grand enjeux stimulant pour nous. A la manière dont nous vivons ensemble le dimanche ; dont nous nous retrouvons ; dont nous célébrons le culte, à cela, nos enfants percevront que notre vie est différente. Attention ils savent lire nos vies. Ils ressentent la différence entre une obéissance pharisienne et celle qui est marquée de liberté et de la joie de Dieu par l’Esprit.

Nous ne voulons pas que nos enfants ne deviennent pas que des consommateurs obéissants aux rythmes de Mamon. Nous voulons pour nos enfants le bonheur de Dieu ; vivre vraiment avec le Dieu d’amour et de paix, ce Dieu de la Bible qui ne se vend pas et ne s’achète pas ; ce Dieu qui se donne à connaître au plus simple, au plus petit.
Apprenons à vivre au rythme du salut.
Faisons du culte, une fête, une joie.
Ne faisons pas du dimanche ce que les pharisiens avaient fait du sabbat : un jour triste, lourd, ennuyeux.
Vivons nos dimanches comme des jours de grâce !
Que Dieu nous fasse la grâce de vivre ensemble des dimanches de résurrection !

L’expression finale de cette parabole ouvre plusieurs nuances de traduction : NBS : “riche pour Dieu”. TOB : “s’enrichir auprès de Dieu”.
L’idée que développe Jésus est bien celle que la richesse de la vie véritable n’est pas la possession matérielle, mais la connaissance de Dieu qui suppose un rapport au temps différent. S’enrichir auprès de Dieu, c’est s’enrichir de Dieu lui même ! S’enrichir d’un enrichissement qui n’est pas financier, pas monétaire, mais qui est un enrichissement de vie : non pas : plus d’argent, mais plus de vie !

Que notre temps soit tourné vers la vie, vers la rencontre, vers la disponibilité. Avoir du temps pour le partager ; pour le donner, c’est cela être riche de Dieu et cette richesse là se reçoit de Dieu.

Ma vie repose en Toi, Seigneur
Mon futur ne m’appartient pas.
Comme des plans trop humains, tirés sur la comète
Comme des rêves insistants et troublants à la fois
Comme des projets fous dont se rit le destin.
Je tends les mains vers Toi, Seigneur
Je veux crier ma confiance et ma foi _Mes ans sont cachés au creux de Ton mystère

Ma vie repose en toi, Seigneur. (

Que vos vies reposent en l’immense amour de Dieu !
Publicité
27 avril 2009

NE JUGEZ POINT

NE JUGEZ POINT

De toutes les paroles de l’Évangile, certaines retiennent l’attention plus que d’autres. «Ne jugez point» fait partie de ces déclarations. Même si la Bible est remplie de paroles beaucoup plus importantes, celle-ci est au centre même du problème de l’humanité: la culpabilité.

Coupable

Que nous le voulions ou non, notre monde est handicapé depuis la Chute adamique. De toute évidence, la nature humaine est corrompue et non seulement parce que nous, chrétiens, le disons, mais bien plus parce que nos sociétés s’organisent en fonction de la méchanceté du cœur de l’homme. Depuis des années, le mot que nous entendons le plus souvent dans les média est: sécurité. Ce ne sont pas les extraterrestres qui menacent notre sécurité, mais des gens comme vous et moi. De plus, il arrive que l’agresseur soit nul autre que nous-mêmes.

1 Corinthiens 4:5-6

«C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre.» 

«Ne jugez point»

Puisque nous vivons dans ce monde très instable qu’est le nôtre, nous ressentons le besoin de porter un jugement sur tout ce qui se passe autour de nous. Mais il y a cette parole citée au début de ce texte qui nous interdit de le faire. Comme bien des gens, j’ai longtemps pensé qu’il ne fallait pas juger tout simplement parce que ce n’est pas beau de juger. Mais ce n’est pas là la raison que donne l’apôtre Paul dans ce texte. Certes, ce n’est pas très gentil de juger les gens, mais il y a plus que ça.

La lumière

Nous ne devons pas juger parce que nous n’avons pas toute la lumière qui permet de bien évaluer les choses. Nous ignorons souvent ce qui se trouve dans le cœur des gens et même plus encore, nous ignorons même les motifs qui nous poussent à les juger. Ce sont nos passions désordonnées qui sont le fondement de nos jugements contre les gens, voilà pourquoi nous devrions plutôt nous taire. Il n’est pas dit que les situations ne doivent pas être jugées, mais seulement que nous devons éviter d’agir trop rapidement sans avoir toutes les données nécessaires à une bonne analyse.

Soyons sage

Sans trop s’en rendre compte, tous les jours, nous portons des dizaines de jugements. C’est plus fort que nous. Cependant, si nous pouvions seulement comprendre que nos jugements sont faux parce que nous sommes nous-mêmes des pécheurs. Juste un peu plus de sagesse, voilà tout!
«L’insensé laisse voir à l’instant sa colère, mais celui qui cache un outrage est un homme prudent.» Proverbes 12:26
«L’insensé met en dehors toute sa passion, mais le sage la contient.» Proverbes 29:11

13 avril 2009

Pâque

Réssuscité gardentomb Dans les églises, au bord des routes dans les cimetières , nous avons l’habitude de voir Jésus représenté sur une croix . Mais il n’est pas resté sur la croix , ni dans le tombeau où il a été déposé . tois jours après sa mort il est éssuscité ,c’est- à- dire qu’il est revenu à la vie .C’est le message de pâque .La victoire de la vie sur la mort . Jésus est vivant .Le croyez-vous ? Difficile à croire? Difficile de croire en la résurrection !Pourtant c’est possible ! c’est un pas de foi mais …pas une foi aveugle . La résurection repose sur des faits dont la Bible parle beaucoup. Le Christ est mort pour nos péchés, il est ressuscité le troisième jour …Mais Dieu a brisé les liens de la mort : il l’a réssucité , car il était impossible que la mort le retienne captif. L’évangile relate qu’après sa résurection , Jésus est apparu pendant six semaines à un grand nombre de personnes. . Il s’est d’abord montré aux femmes qui l’avaient suivi et entouré de leur affection. Ensuite, il est venu vers ses disciples. Ils ont bu, mangé et discuté avec lui. Certains l’ont même touché. J’ai moi aussi expérimenté qu’il est vivant j’ai connu son amour, sa puissance et sa présence, Ce qui me convainc plainement de la réalité de sa résurection . 1 Corinhiens 15/20-23 Mais maintenant Christ est réssuscité des morts , il est le prémices de ceux qui sont morts, car puisque la mort est venue par un homme c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts .Et comme tous meurent en Adam , de même aussi tous revivront en Christ ,mais chacun en son rang.Christ comme prémices, puis ceux qui appatiennent à Christ , lors de son avénement’’ Jésus vit ! Cette réalité peut avoir des conséquences dans votre vie. L’espérance Si Jésus vit il y a une espérance pour chaque être humain. Pour vous pour moi ! pour cette vie pour celle d’après ! Tout comme Jésus est revenu à la vie , vous et moi nous y reviendrons aussi un jour.Nous réssuciterons, c’est incroyable pourtant c’est la vérité . La Bible l’affirme ! Si Jésus devient une réalité dans votre vie ,il vous libérera . Jésus déclare « je suis la résurection et la vie .Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt » Pâque, c’est la vie, la vrai . Alors gardons l’Esprit de pâque bien vivant dans nos vies et avançons vers l’Eternité que Christ nous a ouverte
17 mars 2009

Dieu exauce toujours nos prières

Dieu exauce toujours nos prières. Connaissez-vous le numéro de téléphone de Dieu ? « Invoque-moi et je te répondrai, je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées » , dit Dieu à Jérémie le prophète (Jr 33 : 3). Comment faire nôtre la promesse du début du verset : « invoque moi et je te répondrai»? Certains comprennent que Dieu répond exactement toujours dans le sens de notre prière. Seulement, quand ce n’est pas le cas, ils se dé- couragent ou s’interrogent, doutent même parfois. Dieu exauce toujours nos prières, dans le sens où il répond toujours à nos prières. Mais sa réponse n’est pas forcément celle que nous attendons. La réponse de Dieu à notre prière peut aller dans trois directions : 1- Dieu peut répondre OUI. C’est ce qui se passe pour David au début du Ps 30: « Éternel, mon Dieu, j’ai crié à toi et tu m’as guéri ». Quel plus bel exemple d’exaucement! Dieu a répondu favorable- ment à la prière de son serviteur. Il demandait la guérison et Dieu l’a guéri. Il y a bien d’autres exemples de guérison dans la Bible. On peut penser aux guérisons que Jésus a faites du temps de son ministère sur terre. Par exemple celle de Barthimée l’aveugle qui crie bien fort « Fils de David aie pitié de moi » (Marc 10 : 47). Plusieurs autour de lui veulent le faire taire mais lui ne se décourage pas. Au contraire ! Il crie fort encore plus fort: « Fils de David aie pitié de moi » (48). Jésus finit par entendre la prière, l’appel au secours de cet aveugle. Il l’appelle et lui demande « que veux-tu que je te fasse ? ». Étrange question à un aveugle ! Mais il est bon que l’homme exprime au Seigneur ses préoccupations, ses soucis. Ce n’est pour en informer Dieu car lui sait toute choses. C’est pour apprendre à lui remettre nos soucis à nous décharger sur lui. Car lui dire notre souffrance, c’est déjà la lui remettre. « Maître lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue » (51). Et Jésus lui redonne la vue. Il a accédé à la demande de Bartimée, l’aveugle de Jéricho. En considérant notre vie passée, nous pourrions nous aussi voir des moments où Dieu a répondu favorablement. Mais n'a-t-on pas tendance à les oublier ? « Compte les bienfaits de Dieu, tu verras en adorant combien le nombre en est grand » C'est bien vrai! Quand on partage les sujets de prière, il y a souvent davantage de sujets d'inter- cession ou de supplication que de sujets de reconnaissance ! Pourquoi ? Parce qu'une fois l’épine ôtée du pied on oublie vite la souffrance qu’elle nous avait causée. C’est pourquoi, Dieu avertit son peuple dans le désert au moment où il s'apprête à entrer dans la terre promise: «prends garde que ton cœur ne s’enfle et que tu n’oublies l’Éter- nel ton Dieu qui t’as fait sortir du pays d’Égypte » Dt8:14 Quel meilleur antidote contre l’oubli ou l’incrédulité que la reconnaissance ? Le mois dernier, nous avons médité en Église dans les secteurs sur la prière de reconnaissance. Nous avons vu que la reconnaissance n'est pas naturelle mais qu'elle est indispensable pour grandir dans la foi parce qu'elle nous aide à garder le regard fixé sur JC. Au Ps 30, David exprime au Seigneur sa reconnaissance. Il invite même le peuple à se réjouir avec lui (lire Psaume 30 : 5). 2- Dieu peut aussi répondre NON. Mais Dieu ne répond pas toujours OUI à nos prière, il peut aussi répondre NON! C’est aussi une réponse. Ce n’est pas la réponse que nous espérons mais c’est celle que par- fois Dieu choisit. C’est donc aussi un exaucement à la prière. Dans la Bible nous ne trouvons pas que des récits de guérison. Il y a aussi des situa- tions où Dieu a préféré dire non je ne guérirai pas. Je pense à Paul, au grand apôtre qui était atteint d’une infirmité, une écharde dans la chair, probablement aux yeux. Par 3 fois il a demandé au Seigneur de le guérir et Dieu lui a répondu : « ma grâce te suffit car ma force s’accomplit dans la faiblesse » (2 Co 12 : 8). Dieu n’a pas accédé à la demande de son serviteur. Pourtant à plusieurs reprises, Dieu a répondu favorablement aux prières de Paul qui est à l'origine de nombreuses guéri- sons (Actes 14 : 10). Ce n'est donc pas parce qu'il manquait de foi ou qu'il était pé- cheur que Dieu ne l'a pas exaucé. Dieu ne cherchait pas à le punir en refusant d'accé- der à sa demande. Il savait au contraire qu'une réponse favorable aurait été une mau- vaise chose pour Paul. Paul qui avait été au bénéfice de si grandes révélations de la part de Dieu, risquait de s’enorgueillir. Sa faiblesse (son écharde) le gardait dépendant de Dieu. Si du point de vue de Paul qui souffrait, il valait mieux être guéri, du point de vue de Dieu qui considère l'ensemble de la situation, il vallait mieux pour lui garder cette écharde dans la chair. Comment Paul a-t-il réagi au refus de Dieu ? S’est-il plaint ? « Après tout ce que j’ai fait pour toi Seigneur ?!... » S’est-il rebellé contre Dieu ? Non Paul a compris que dans sa souveraineté Dieu avait raison. Il a accepté la volonté de Dieu fut-elle diffé- rente de la sienne. Paul s’en est même réjouit: « je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi » dit-il (2 Co. 12 : 9). Dieu sait ce qui est le mieux pour nous. Quand ce que nous lui demandons est dange- reux ou inapproprié, Dieu refuse de nous le donner comme le ferait un père bien atten- tionné pour son enfant. Nous avons une vision limitée des choses. Dieu a une vision infinie. Il connaît notre passé, notre présent et notre à venir. Prier avec foi consiste à lui remettre toute notre vie en lui faisant entièrement confiance quelque soit sa ré- ponse. « Que ta volonté soit faite » (prière dite du Notre Père que nous enseigne Jésus dans Matthieu 6 : 10). Faire cette prière, c’est accepter que Dieu réponde différemment que ce que nous lui avons demandé. C’est même se réjouir comme l’a fait Paul de la ré- ponse du Seigneur même si elle n’est pas conforme à notre attente. Sommes-nous tou- jours ouverts à une réponse négative ? Sommes-nous ouverts à ce que Dieu remette en question nos plans, nos projets ? Quand Dieu répond non, notre première réaction est souvent le découragement ou en- core la colère, la révolte. Mais, une réponse négative n’est-elle pas l’occasion d’aller plus loin avec Dieu ? Si le chemin qui s’ouvre n’est pas celui que nous avions envisa- gé, s’il est plus difficile à accepter, il nous suffit de savoir que c’est celui que Dieu a choisi. C’est le meilleur parce que Dieu nous y précède. Nous pouvons lui faire confiance. 3- Mais Dieu peut aussi répondre ATTEND : C’est ce qui s’est passé pour le psalmiste au Ps 30, 7 et 8 : « Je vivais paisiblement, et je me disais: «Je ne tomberai jamais. Éternel, dans ta fa- veur, tu avais fortifié la montagne où je demeure. Tu t'es détourné de moi, et je fus dé- semparé.» Pendant un temps, David a dû attendre la délivrance du Seigneur. Le Seigneur lui a ca- ché sa face et il fut troublé. Lui qui se croyait pourtant fort, presque invincible (v. 7), il se découvre faible et démuni devant l'absence de réponse de Dieu. En répondant « attend », Dieu met à l’épreuve la foi du psalmiste. Mais cette attente de l’interven- tion de Dieu lui a été salutaire car elle lui a permis de retrouver le chemin de la prière. Dans les versets qui suivent le psalmiste implore le Seigneur qui finira par répondre positivement. L’attente est sans doute la réponse la plus difficile à vivre. Quand la réponse est oui ou non, elle est au moins claire. Mais quand Dieu répond attend, on a parfois l’impression qu’il n’est plus là, qu’il nous a abandonnés, qu’il s’est détourné de nous. L’attente est difficile à vivre parce qu’elle nous place devant l’incertitude. C'est le moment des questionnements qui peuvent déstabiliser : que va-t-il se passer ? Dieu où es-tu ? Que fais-tu ? Mais l’attente peut aussi devenir un moment privilégié où nous nous appre- nons à persévérer dans la prière comme le psalmiste : « écoute, Éternel, aie pitié de moi, viens à mon aide » (11). Parfois en nous demandant d’attendre, Dieu teste notre foi pour voir jusqu’où nous al- lons lui faire confiance, jusqu'où nous allons persévérer. Quand les moments d’é- preuve se prolongent, la prière devient un refuge. C’est là dans la prière que nous ap- prenons à lutter, à combattre, à persévérer, à revêtir les armes spirituelles (Éphésiens 6 : 12à18), à mûrir dans la foi. Lorsque le peuple d’Israël a dû combattre les Amalécites dans le désert, Dieu ne lui a pas donné la victoire tout de suite. Alors que le peuple livrait bataille, Moïse était sur la montagne. Lorsque Moïse levait les mains, Israël était le plus fort mais lorsqu’il baissait les mains Amalek était le plus fort. Moïse a du maintenir ses mains élevées jusqu’au couché du soleil pour que la victoire soit totale. Ne pas désespérons pas, mais sachons persévérer. Conclusion : Le problème n’est pas dans la réponse de Dieu. Le problème est dans la manière dont nous recevons cette réponse. Dieu répond toujours à notre prière. Sachons accepter sa réponse comme étant la meilleure. Exprimons-lui notre reconnaissance quand il ac- cède à notre demande. Faisons-lui confiance quand il répond non. Persévérons quand il dit attend.
23 février 2009

Le Dieu de la Bible est-il cruel?

dyn005_original_314_350_jpeg_2516396_fb38cb8f284f1770fbefe038a5903d44 LE DIEU DE LA BIBLE EST-IL CRUEL ? Beaucoup se représentent ainsi le Dieu de l’“Ancien Testament” comme un personnage sanguinaire et belliqueux. Partant, certains doutent même du Dieu d’amour que dépeint le “Nouveau Testament”. De fait, comment pourrait-on avoir envie de servir un Dieu qui semble souffrir de dédoublement de la personnalité? “Toutes ses voies sont justice” Quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que les humains sont assez mal placés pour critiquer les actes du Créateur. Un enfant comprend-il tout de suite pourquoi son père lui fait subir l’épreuve d’une visite chez le dentiste? Pareillement, il se peut que nous ne comprenions pas tous les faits et gestes de Dieu sur le coup. “Sachez que Jéhovah est Dieu, déclare le psalmiste. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous-mêmes.” — Psaume 100:3. N’est-ce donc pas manquer de sagesse que de taxer hâtivement Dieu de cruauté? “‘Vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies’, telle est la déclaration de Jéhovah. ‘En effet, comme les cieux sont plus hauts que la terre, ainsi mes voies sont plus hautes que vos voies, et mes pensées plus hautes que vos pensées.’” (Ésaïe 55:8, 9). Par ailleurs, la Bible nous assure que “toutes ses voies sont justice”. Jéhovah est encore dépeint comme un “Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice”. (Deutéronome 32:4.) Examinons de plus près certains cas dans lesquels il a estimé nécessaire d’exécuter un jugement. Le déluge “Jéhovah vit que la malice de l’homme était abondante sur la terre et que toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise.” (Genèse 6:5). Tel était l’état du monde avant le déluge. “Ainsi Dieu vit la terre et voici qu’elle était dégradée, car toute chair avait dégradé sa voie sur la terre.” (Genèse 6:12). À cela, d’aucuns rétorqueront qu’il aurait dû laisser les hommes libres de faire ce que bon leur semblait. Ce qu’ils oublient, c’est qu’il y avait encore des gens honnêtes et droits sur terre. N’aurait-il pas été cruel de la part de Dieu de laisser les méchants effacer de notre planète toute trace de moralité? On comprend donc que Dieu ait recouru à un déluge universel pour débarrasser notre demeure de ceux qui la dégradaient. Qui plus est, un Dieu cruel n’aurait rien prévu pour la survie de l’homme et des animaux. En revanche, Jéhovah y a pensé. Un Dieu cruel n’aurait jamais averti les hommes de la venue du cataclysme. Mais Lui a établi Noé “prédicateur de justice” au moins 40 ou 50 ans à l’avance (II Pierre 2:5), de sorte que chacun a pu choisir entre la vie et la mort. Sodome et Gomorrhe Quand deux anges se sont rendus à Sodome, les habitants de cette ville n’ont pas tardé à montrer à quel point ils étaient corrompus. Nous lisons: “Les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourèrent la maison [de Lot], depuis le garçon jusqu’au vieillard, tout le peuple en un seul attroupement. Et ils appelaient vers Lot et lui disaient: ‘Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous pour que nous ayons des relations avec eux.’” (Genèse 19:4, 5). C’était là ‘aller après la chair pour en faire un usage contre nature’. — Jude 7; voir aussi Romains 1:26, 27. Dieu, “qui scrute les cœurs”, voyait bien que Sodome et Gomorrhe étaient irréformables et qu’elles méritaient la destruction (Romains 8:27). Pensez donc: On ne pouvait même pas trouver dix justes à Sodome (Genèse 18:32)! La conduite des Sodomites représentait un grave péril pour le juste Lot et sa famille. Aussi le salut de Lot et de ses filles témoignait-il de l’amour de Dieu. — Genèse 19:12-26. L’exécution des Cananéens Jéhovah avait promis à Abraham que sa postérité finirait par occuper le pays de Canaan. Cependant, il est à noter que l’exécution des Cananéens ne devait pas avoir lieu à l’époque d’Abraham. Pourquoi? Jéhovah répond: “Car la faute des Amorites [la principale des tribus cananéennes] n’est pas encore complète.” (Genèse 15:16). Quelque 430 ans devaient passer avant que la méchanceté de cette nation ait atteint des proportions susceptibles d’amener Moïse à déclarer: “C’est vraiment à cause de la méchanceté de ces nations [celles de Canaan] que Jéhovah, ton Dieu, les expulse de devant toi.” — Deutéronome 9:5. Voici ce que nous pouvons lire à ce sujet dans le livre L’Archéologie et l’Ancien Testament (angl.): ‘La brutalité, la luxure et la licence qui caractérisaient la mythologie cananéenne ont nécessairement produit chez les adorateurs des divinités locales les traits de personnalité les plus détestables. Elles les ont amenés à se livrer aux pratiques les plus avilissantes de l’époque, tels la prostitution sacrée, les sacrifices d’enfants et le culte du serpent, et à sombrer dans une totale dégénérescence morale et religieuse.’ Néanmoins, les Gabaonites et les habitants de trois autres villes ont été épargnés (Josué 9:17, 18). Un Dieu cruel l’aurait-il permis? Un Dieu à deux visages? Quelques-uns soutiennent toutefois que le Dieu de l’“Ancien Testament” aurait subi un changement de personnalité dans le “Nouveau Testament”. ‘Les enseignements de Jésus mettaient l’accent sur l’amour’, disent-ils. — Matthieu 5:39, 44, 45. Cependant, la destruction qui s’est abattue sur Jérusalem en l’an 70 a été l’expression d’un jugement de Jéhovah, ainsi que Jésus lui-même l’avait annoncé (Matthieu 23:37, 38; 24:2). D’autre part, à titre individuel des injustes comme Ananias, Sapphira et Hérode ont été punis de mort. Dieu n’avait pas changé (Actes 5:1-11; 12:21-23; Malachie 3:6). Quant aux enseignements de Jésus concernant l’amour, ils ne constituaient pas en soi une nouveauté. Longtemps auparavant, la loi mosaïque renfermait déjà ce précepte: “Tu devras aimer ton prochain comme toi-même.” (Lévitique 19:18). Il est vrai qu’en prônant l’amour désintéressé qui porte au sacrifice de soi Jésus est allé au delà de ce commandement (Jean 13:34). Cependant, n’oubliez pas qu’il a lui-même prononcé de violentes condamnations à l’endroit des chefs religieux hypocrites de son temps. Lisez le chapitre 23 de l’Évangile selon Matthieu et vous verrez avec quelle verve il les a fustigés. Ainsi donc, le récit de la Bible témoigne, non pas de la cruauté de Dieu, mais de son amour profond et constant pour le genre humain. Voilà qui nous pousse à faire plus ample connaissance avec Jéhovah et ses marques d’amour.
16 février 2009

SAMARITAIN

LE SAMARITAIN ou Qui est le vrai prochain ? Lecture : Luc 10 : 25-37 Introduction : Jésus a quitté la Galilée et il se trouve maintenant en Judée, certainement non loin de Jérusalem car le récit suivant nous le montre entrant dans le petit village de Marthe et Marie, Béthanie. Juste avant, Jésus a envoyé en mission 70 disciples qui reviennent, témoignant leur enthousiasme de la puissance de Dieu. Ils disent : « Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom ». (Luc 10 :17) Jésus recadre leur joie en répondant : « Cependant ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux ». (Luc 10 :20) Cette remarque nous permet peut-être de mieux comprendre le texte à propos du Samaritain, car la première question posée par le légiste concerne la vie éternelle. Ce spécialiste des questions de la loi était-il présent quand les 70 ont fait leur rapport ? C’est fort possible car le texte commence par cette phrase : « Un légiste se leva et lui dit... » (V.25) Quoiqu’il en soit, les deux questions posées par ce légiste, spécialiste de l’enseignement de la loi de Moïse sont : - Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? - Qui est mon prochain ? Ils se trouvent que ces questions sont toujours d’actualité. Elles ne préoccupent pas seulement les chrétiens ; tous les humains y sont un jour ou l’autre confrontés. Regardons donc de plus prêt ce texte passionnant. Développement : La question du spécialiste, qui est familièrement appelé docteur de la loi, est là pour éprouver la réponse du Maître. C’est un peu comme si l’élève voulait corriger le maître ! Le Seigneur n’esquive pas pour autant, il n’élude pas, non plus, l’importante question. Il renvoie simplement ce connaisseur à sa connaissance. La méthode de Dieu face à nos prétentions toutes humaines n’a guère varié ! C’est donc le Christ qui vérifie maintenant le savoir du légiste ; il le renvoie au contenu des rouleaux de la loi. « Qu’y lis-tu ? »... « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même ». Bonne réponse lui dit Jésus et il ajoute : « Fais cela et tu vivras ». La première grande question sur la vie éternelle trouve là sa vraie réponse. Apparemment notre légiste veut aller plus loin. Il veut se justifier dit le texte. Pourquoi ? Se sent-il complexé face à Jésus ? Sent-il son autorité remise en question ? Ou peut-être est-il jaloux ou choqué de la joie des 70 disciples ? L’envoi de ces disciples vers tous les habitants des villages lui pose peut-être problème ? N’a-t-il pas appris que les messages de Dieu ne peuvent être envoyés qu’aux descendants d’Abraham, Isaac et Jacob ? C’est peut-être pour lui l’occasion de montrer sa différence avec Jésus sur la définition de son prochain ? C’est peut-être pour cela qu’il pose sa deuxième question : « Et qui est mon prochain ? » La surprise va être total pour lui, comme elle risque de l’être pour nous En effet, Jésus répond en utilisant le langage qu’il affectionne : Celui de la parabole. C’est un langage pratique, illustré et direct. - Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho quand il fut attaqué, frappé, dépouillé, laissé à moitié mort. On parle de descente car il y a entre Jérusalem (+ 700m environ) et Jéricho (-200m environ sous le niveau de la mer), un dénivelé de près de 1000m sur 35 Km seulement. La route déserte, entourée de montagnes est propice aux attaques de brigands, et c’est la seule grande route directe pour avoir accès à la vallée du jourdain. Le texte dit : « un homme ». C’est un anonyme, on ne connaît pas son identité. Puis 3 hommes passent : - un prêtre – un lévite- un samaritain. Les deux premiers passent outre, ils le voient mais l’ignorent ; le dernier, un samaritain est ému dans son être et lui porte secours,lui donne les premiers soins d’urgence, l’amène à l’hôpital de l’époque et paie les frais d’hospitalisation. Alors Jésus pose la question intéressante : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? » Dans cette parabole le prochain n’est pas celui qui est tombé et qui est là à moitié mort, c’est celui qui vient le secourir. Autrement dit le prochain n’est pas le bénéficiaire mais le donnant. Avant de revenir sur cette donnée capitale qui oriente toute la compréhension de cette parabole, essayons de comprendre l’attitude de chacun d’entre eux. Le prêtre et le lévite appartiennent tous les deux à la classe religieuse. Tous deux étaient attachés au service du sanctuaire, puis du temple plus tard. Le premier officiait dans le parvis et le lieu saint du sanctuaire, le second s’occupait de tout ce qui concerne les services dans le sanctuaire. Ils devaient observer scrupuleusement les ordonnances divines. Or, il est clair qu’ils ne devaient pas être en contact avec un mort excepté pour leurs proches parents. (Lévitique 5 :3, 21 :1) Quiconque était en contact avec un mort était considéré comme souillé, impur ; à fortiori les officiants du temple ! (Nombres 5 :2 ; 6 :6 ; 19 :11 ; Ezéchiel 44 :25) Le prêtre et le lévite n’ont fait que respecter la loi. Ils étaient dans la stricte obéissance. Partant de là, cela devenait difficile pour eux, de s’assurer de la mort réelle de l’agressé. D’ailleurs, le Christ ne blâme ni l’un ni l’autre. Si nous pouvions faire de même dans des circonstances similaires ce serait déjà beaucoup ! Admettre que chacun a fait de son mieux, même si on n’a pas la même lecture des faits, c’est déjà respecter son prochain. Toutefois, ce que nous pouvons dire, au moins à la vue de la conclusion de cette parabole et surtout du lien évident qui existe entre la première et la deuxième question, c’est que nos deux officiants ont fait un choix : Celui de la stricte obéissance à loi au détriment de l’esprit de cette loi. Autrement dit ils se sont écartés pour ne pas avoir à choisir entre l’amour et la loi. Ils n’ont pas pris de risque, ils ont assurés comme on dit aujourd’hui... Ils se sont retranchés derrière une application de la loi, qui dans ce cas était dépassée, voire non avenue. Ils se sont protégés au lieu de protéger. Retranchés derrière une institution, ils ont refusés un choix personnel engageant et responsable. Ce faisant, ils ont trahis l’esprit de la loi. Rappelons que celle-ci est toujours bienfaisante et protectrice pour l’humain. Si donc au nom de cette loi, nous avons un comportement contraire à l’esprit d’ amour qui l’a fait naître, nous nous dévoyons de cette loi, nous devenons hors la loi. C’est tellement vrai qu’aujourd’hui, nos deux religieux, d’après les lois humaines, seraient passibles d’une condamnation de non assistance à personne en danger. Voyons maintenant le samaritain : Il fait exactement ce qu’il fallait... Pourtant pour notre légiste il a une attitude scandaleuse, et il est loin d’être une référence. N’oublions que les juifs considéraient les samaritains comme des païens. Il ne fallait pas avoir de contact avec eux sinon on était souillé et impur, comme vis-à-vis d’un mort. (cf. Actes 10 : 28) Le christ n’avait-il pas dit aux douze apôtres : « N’allez pas vers les païens et n’entrez pas dans les villes des samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël ». Matthieu 10 : 5,6 Que Jésus présente ce samaritain comme un exemple, un modèle à imiter est révolutionnaire. C’est du même coup, certainement insupportable pour notre homme de loi. Pour lui il y a un problème d’application de cette loi ! Autre aspect révolutionnaire, le samaritain dont on ne connaît pas le nom, n’attend rien en retour. Il accomplit des gestes gratuits tout en payant de sa personne et de sa poche ! Pour lui, c’est tout simplement normal ! Son comportement n’a rien de spectaculaire, mais il est précis : - il désinfecte les plaies avec du vin et les bande, il le masse avec de l’huile et le conduit dans une auberge ou il paie d’avance les services. Ce samaritain est le prochain qu’il faut aimer ! C’est une parole révolutionnaire et scandaleuse pour notre légiste ! Elle est contraire à tout l’enseignement qu’il a reçu ! Qui est mon prochain ? Dans cette parabole, il est clair que c’est le samaritain, celui qui a porté secours et non pas celui qui l’a reçu. Même si d’ordinaire nous pensons que notre prochain est notre proche d’abord, puis quiconque ensuite, cette parabole nous présente un sens différent de notre compréhension du mot prochain. La question est de savoir pourquoi le Seigneur veut nous conduire sur cette piste ? Quelle grande leçon nous réserve-t-elle ? Dans cette parabole, redisons le, c’est celui ou celle qui nous a porté secours qu’il faut aimer. C’est lui ou elle notre prochain. Dans notre parcours de vie, nous mettons plus l’accent, en général, sur ce que nous faisons aux autres que sur ce que nous recevons d’eux. Notre démarche est de plus, peut-être même inconsciemment, intéressée. Ne disons nous pas souvent à nos proches et amis : « Après tout ce que j’ai fait pour toi, quand je pense à tous ces sacrifices que j’ai fait pour toi...Je t’avais fait complètement confiance et voilà le remerciement...etc. » Si nous attendons un retour à nos actes d’amour, nous faisons peser une exigence sur celui ou celle que nous avons aimé ou aimons. C’est dire que nous aimons mal ! Le samaritain a agi sans attendre une suite, un retour, une marque de reconnaissance. C’est vers cet amour que nous dirige le Christ. (cf. Luc 6 :32) Voilà ! Assurément pourquoi, le Seigneur veut nous conduire dans une compréhension différente de la notion du prochain. Ainsi notre prochain pour suivre la logique de la parabole est celui ou celle qui nous a soutenu quand nous étions chancelants, celui ou celle sans qui nous aurions eu du mal à poursuivre notre chemin, celui ou celle qui est arrivé dans notre vie au moment où on allait sombré, ou tout allait mal, et qui nous a remis sur le chemin de l’espérance. En fait, le Seigneur veut nous faire saisir à travers cette parabole que notre prochain est celui ou celle qui nous a complété au moment de nos solitudes, qui nous a relevé au moment de nos détresses, qui nous a redonné les forces quand il nous fallait reprendre la route. Tous ceux qui, anonymes ou pas, mais de façon désintéressée, nous ont relayé dans la responsabilité de pouvoir assumer notre quotidien, jusqu’au rétablissement de nos forces physiques, morales et spirituelles, et nous ont laissé libre d’aller notre chemin, tous ceux-là sont notre prochain. La référence à ce samaritain est, et demeure, ce nouvel évangile qui laisse l’autre libre de son devenir après lui avoir porté assistance. Le vrai prochain est celui ou celle qui sait se retirer sur la pointe des pieds pour nous laisser poursuivre notre chemin. Voilà l’acte révolutionnaire posé par le Seigneur devant un légiste qui devait être sûr de sa bonne définition du prochain ! Cette parabole nous invite à ne jamais oublier ceux ou celles que Dieu a placé sur notre chemin. Nous devons les aimer. Ce commandement est aussi important que celui d’aimer Dieu. En fait, si ils sont placés sur un même niveau d’exigence, c’est qu’ils ont la même source : Dieu. En effet le sommet de cet enseignement est d’aimer celui ou celle qui a été notre proche lorsque nous étions à terre, sans que ce soit perçu comme une démarche extraordinaire. Notre samaritain a poursuivi sa route après avoir agi normalement, comme un humain solidaire d’un autre humain. Faire le bien simplement sans en tirer mérite ou vanité, c’est cela le nouvel évangile du Christ, la nouvelle application de la loi. Si le samaritain est ému, touché dans son cœur, n’est-ce pas aussi parce qu’il se reconnaît en l’autre son frère. Il s’est identifié à l’homme blessé et dépouillé ! Voir l’autre comme son miroir et se reconnaître en lui, c’est ainsi que le commandement est présenté : « tu aimeras ton prochain COMME toi-même ». La révolution est dans le sens nouveau que le Seigneur a donné à la loi. Le Christ nous éclaire sur le regard différent qu’il nous faut porter sur nous-même et sur les autres. Déjà tout à l’heure dans le contexte de ce récit, nous avons vu Jésus mettre l’accent, non sur ce que les disciples faisaient (cf. soumission des démons), mais sur ce que Dieu a fait : les inscrire au royaume des cieux. Cette parabole nous invite à un déplacement... Au lieu d’être centré sur nous-même et sur ce que nous faisons pour les autres, apprenons à discerner ce que Dieu fait pour nous, au travers de tous ces samaritains qu’il a placé sur notre chemin. Sans eux, nous serions peut-être morts ! La grande vérité de cette parabole consiste à nous faire prendre conscience, que derrière ce samaritain qu’il faut aimer, c’est Dieu lui-même que l’on rencontre. Ainsi tout devient cohérent et nous comprenons mieux pourquoi nous devons aimer Dieu et notre prochain comme nous-même. Tout se rejoint dans l’amour et comme Dieu est Amour tout se rejoint en Lui. Conclusion : Si d’ordinaire et plus généralement, la notion du prochain, concerne tous ceux et celles vers qui nous devons aller pour leur faire du bien, ici dans cette parabole nous avons une définition autre et plus fine de ce prochain. Ce n’est plus celui ou celle vers qui nous allons, mais le contraire. L’accent est mis sur ceux et celles qui sont venus vers nous, à des moments précis, comme des envoyés de Dieu. Cette nouvelle précision de la notion du prochain, nous permet d’être plus attentifs a tout ce que nous avons reçu des autres, anonymes ou pas, proches ou pas. Faire l’inventaire des ces bienfaits, y voir des gestes d’amour impulsés directement ou indirectement par Dieu, nous pousse à faire de même. Cela nourrit le désir ! En partant des autres, je sors de mon petit ego, souvent très satisfait de lui-même, comme notre légiste, et je prends conscience de l’importance de ceux ou celles que Dieu a mis sur mon chemin, quand il le fallait. Le vrai prochain devient alors, celui ou celle qui me croise et s’arrête quand las je ne puis plus avancer.., quand blessé je suis laissé gisant, si non physiquement du moins psychiquement.., quand plus simplement, je n’ai plus de force ou d’envie.., quand je ne puis plus assumer mon quotidien et que la vie se dérobe sous mes pieds.., ou quand je me sens très fort, très sûr de moi et que je fais du mal consciemment ou inconsciemment. C’est en tout cas, celui ou celle qui me remet dans l’équilibre de la vie, d’une façon désintéressé, avec de simples gestes d’amour et me replace dans le sens de la marche vers la vie ! L’évangile me demande d’aimer ces personnes autant que Dieu, car c’est Dieu que je rencontre par interposition avec l’humain. Le rencontrer au travers de l’humain quel défi ! De plus, cette perspective que le Seigneur donne au mot prochain dans cette parabole, me conduit inévitablement vers un tracé d’humilité, de reconnaissance et de partage. Il me resitue parfaitement bien dans la dynamique d’un salut gratuit en Jésus-Christ, en me rappelant que je suis avant tout bénéficiaire, plus que donnant ou faisant.
Publicité
1 2 > >>
Publicité
Catégories
Publicité